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Pour la 12ème édition, Urbi et Orbi organise sa « biennale de la photographie et de la ville », à Sedan. Pour l’occasion, l’association convie photographes, artistes et vidéastes du monde entier à présenter leur façon de voir la ville.

Depuis 2001, la capitale ardennaise s’est vue accueillir de grands noms comme Pentti Sammallahti, Stéphane Couturier, Bogdan Konopka, Thibaud Cuisset, Bernard Plossu, Valérie Jouve

Dans cet article, apprenez-en davantage sur ce festival devenu incontournable et sur sa programmation 2023 qui se clôturera le 30 juillet prochain ! (Et n’oubliez pas, derrière chaque mot grisé, se cache un lien pour continuer à apprendre sur le sujet 😉).

Les missions du festival Urbi & Orbi 

Souligner des questions de société en mettant un lumière le travail d’artistes de talent

La première mission de l’association ? Diffuser !
Diffuser le travail de photographes artistes traitant de questions liées à la ville, à nos modes de vies et choix de société telles que l’urbanisme, la construction, la préservation des ressources, l’identité, l’aménagement… Des sujets vastes que la photographie dévoile sans mots !

Offrir au public l’opportunité de découvrir voire de participer à la création d’œuvres uniques !

Si l’association veut accompagner ses visiteurs vers la découverte des projets photographiques et des artistes de la biennale, elle tient aussi à impliquer parfois les publics dans le processus de création !

Développer un réseau la photographie contemporaine avec pour point d’encrage : la ville de Sedan

Si la ville de Sedan ne mesure pas même les 20 000 habitants, elle n’est pas moins capable de fédérer autour d’elle le monde de la photographie !
Urbi & Orbi souhaite renforcer au sein de la capitale ardennaise, l’appartenance à un réseau local, national et international d’acteurs liés au monde de la photographie contemporaine.

Faire vivre la photographie contemporaine

Si nous sommes tous aujourd’hui en capacité de réaliser des photographies à l’aide de nos smartphones, il reste important de soutenir la production de créations photographiques contemporaines.

 

 

Le programme du festival Urbi & Orbi 2023

 

Sous le commissariat de l’association La Salle d’attente

L’association « La salle d’attente » est née en 2000. Elle est constituée de 7 membres bénévoles et propose des expositions de photographies contemporaines dans la région Champagne-Ardenne.

Son objectif est d’être passeur d’une photographie qui relève principalement d’une démarche d’auteur et qui délivre un message esthétique, politique ou social.

Depuis plus de 20 ans, l’association accompagne les photographes et expose leurs œuvres. « La salle d’attente » a ainsi présenté plus de 40 expositions individuelles ou collectives d’artistes internationaux.

Villes habitées 📌 La Halle Chanzy

  • Sasha Anisimova et le couple d’artistes syrien Bissane Al Charif et Mohamad Omran
    Mette en images l’horreur des conflits dévastateurs de leur pays, l’Ukraine.
  • Mathieu Pernot nous présente une barre d’immeuble en démolition.
  • Camille Gharbi nous questionne sur le problème du relogement.
    Comment quitter un lieu où l’on a vécu, aimé, pleuré…, com- ment envisager l’avenir ?
  • Vincent Gouriou va à la rencontre des jeunes habitants de Sedan.
    Comment ceux-ci envisagent-ils leur avenir ?
  • Benoît Pelletier donne à voir à travers son regard singulier des images oubliées de la ville.
    Une exposition qui sera aussi visible les 15 et 16 septembre, lors des Journées Européennes du Patrimoine 2023, à la Maison Clémangis de Châlons-en-Champagne, siège de la MACA.
  • L’artiste Smith propose une balade parisienne avec une caméra thermique.
    Ainsi il met en évidence les différentes zones de chaleur émises par le vivant en couleurs chaudes et le minéral en couleurs froides.
  • Simon Boudvin a effectué́, en banlieue parisienne, un relevé topographique et photographique de l’ailante, plante que certains disent « invasive ».

 

Sous le commissariat de Jean-Marie Lecomte, des Éditions Noires Terres

Jean-Marie Lecomte a été le président fondateur du Mai de la Photo à Reims de 1986 à 1998. Il est à l’initiative de la création de la biennale Urbi & Orbi au début des années 2000.

En 2003, il fonde les Éditions Noires Terres pour réaliser de beaux livres à partir de sujets régionaux, alliant textes et photographies d’auteurs.

  • Sedan : regards sur la ville Villes habitées 📌 Manufacture du Tapis Point de Sedan

Roger Vincent, Alain Janssens, Yves Leresche, Alessandro Parente
Tous les quatre à l’origine du livre éponyme : SEDAN, regards sur la ville, lui-même fruit d’une résidence photographique où Roger Vincent confrontait son regard à celui des 3 autres artistes venus revisiter la ville avec leurs regards d’auteurs contemporains.

  • Seine Pandémie 📌 Manufacture du Tapis Point de Sedan

Une exposition d’Alessandro Parente
Dans l’œil du photoreporter, la Seine-Saint-Denis –un des départements les plus pauvres et surpeuplés de France – devient la « Seine-Pandémie », à l’heure du confinement.

 

Sous le commissariat d’Alessandro Parente

Alessandro Parente est membre du collectif de photographes freelance italiens Buena Vista Photo. Son travail, présenté par la galerie Booklyn, est exposé à l’Université de Stanford (USA), au Bainbridge Island Museum of Art (USA) et de manière permanente au musée national de l’artisanat indigène de Quito, MINDALAE (Équateur).

Publié dans des revues et des quotidiens tels que : El Mundo, de Volkskrant, El Pais, Clarin, Il Manifesto, Vice. Il collabore régulièrement avec le programme Propaganda Live de la chaîne La7 de la télévision italienne.

Il a publié les livres documentaires El grillobook, diversité en résistance au Mexique, Seine-Pandemie, vivre sur le canal Saint-Denis pendant le Covid19.

  • Et la grande eau est venue 📌 Quai de la régente

Une exposition de Paolo della Corte
Dans la nuit du 12 au 13 novembre 2019, la deuxième plus grande inondation de l’histoire a envahi Venise, causant d’importants dégâts et déclenchant l’éternelle controverse sur ce qui n’a pas été fait et ce qui aurait dû l’être. L’artiste a ainsi imaginé « la ville telle qu’elle pourrait être dans une trentaine d’années : submergée ; et les Vénitiens, qui comme des amphibiens, se déplacent dans les rues en nageant, flottant ou immergés sous l’eau devenue un liquide amniotique. »

  • Sedannais submergés 📌 Quai de la régente

Une exposition de Paolo della Corte
Au cours d’une résidence de deux jours, le photographe a réalisé une série de portraits de 10 Sedannais, qui ont été imprimés sur toile et appliqués sur une structure immergée dans la Meuse. Les 20 photos (10 sedanaises et 10 vénitiennes) seront visibles à la fois depuis le pont et depuis une passerelle flottante.

 

Sous le commissariat Urbi & Orbi

  • Kasbah 📌 L’atelier et médiathèque Georges Delaw

Une exposition de Serge Anton
Dans les vallées désertiques du grand sud marocain, le paysage âpre et aride est parsemé de majestueuses citadelles et de villages fortifiés construits en terre crue, vestiges de l’architecture traditionnelle arabe et berbère. Aujourd’hui en proie au délabrement et à la déréliction, ces kasbahs et ksours sont autant de témoignages à la fois du génie et de la fragilité des civilisations.
Serge Anton a voulu traduire en images l’expérience à laquelle elles nous confrontent : celle d’une vie élimée par la fuite du temps dont nous accueillons le silence et le mystère avec respect.

  • Paul Tourenne, photographe amacoeur 📌 Manufacture du Tapis Point de Sedan

Une exposition sur l’œuvre de Paul Tourenne
Né en 1923 à Paris, Paul Tourenne est pas- sé à la postérité comme soliste des Frères Jacques. Parallèlement à sa longue car- rière de chanteur, – près de quarante ans à l’affiche en France et dans le monde – il a pu assouvir, en amateur, une autre pas- sion où il a affirmé un 1alent des plus ori- ginaux : la photographie.

  • François Willème 📌 Maison du Patrimoine

Une exposition de l’œuvre polyvalente de l’artiste sedannais François Willème
Les photographies de Willème, qui sont considérées comme des témoignages visuels de Sedan au XIXe siècle et de ses anciennes fortifications après la guerre franco-prussienne.

De plus, l’exposition présente l’invention de Willème, la photosculpture.
Considérée comme précurseur de l’impression 3D, cette technique innovante combine photographie et sculpture pour créer des œuvres d’une grande précision, qui sont exposées dans des musées prestigieux tels que le George East- man House aux États-Unis et le musée Carnavalet à Paris.